Pas facile d'animer une émission qui, à l'origine, vous proposait du Rock et surtout du Hard Rock des 70's.

Pas facile parce qu'une grande partie de tous ceux qui ont fait cette époque musicale arrivent, dirons-nous, à un certain âge et parfois même à un âge certain...

Un âge qui parfois relève du miracle, compte tenu des excès supportés, et en particulier à cette époque où tout (ou presque) était à tester.

La semaine dernière, deux de plus ont rejoint la cohorte des départs vers les étoiles : Keith Emerson et Sir George Martin

George Martin d'abord. On dit de lui que c'était le cinquième Beatles (d'autres diront que c'est Billy Preston). C'est lui qui les découvrira et les "signera" en 1962. C'est aussi lui qui produira tous leurs albums.

Keith Emerson a, lui, démocratisé l'usage du synthétiseurs (le Moog en particulier) et a donné une place importante au clavier dans le Rock progressif. Il est à l'origine de la création du super-groupe Emerson, Lake & Palmer.

Et même si c'est l'occasion d'écouter ou ré-écouter quelques titres somptueux, il ne faudrait quand même pas que Let There Be Rock se transforme en rubrique nécrologique. C'est trop souvent le cas depuis début janvier de cette année. Il va falloir que ça change !

C'est peut-être par anticipation inconsciente que Let There Be Rock avait amorcé depuis quelques années déjà une évolution vers le Rock plus récent, voire très récent.

Ce lundi soir, vingt minutes de Tarkus et un détour par l'album "Love" des Beatles. Enfin, pas tout à fait les Beatles puisqu'il s'agit d'une production de 2006 qui accompagnait le spectacle du cirque du Soleil et dirigée par Sir George Martin himself, assisté de son fils.

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