Collusion avec les labos peut-être il y a. Mais n'oublions pas que la vaccination c'est vital, et que devant la fronde grandissante des anti-vaccins (qui sont contre *toute* vaccination, quelle qu'elle soit) il est peut-être temps de durcir un peu le ton.
Non pas que l'équipe de Macron soit chère à mon cœur, mais il s'agit d'un problème de santé publique. Les maladies infantiles ne font plus peur parce que les enfants n'en meurent plus... justement grâce aux vaccins. Mais il y a 40 ans, on mourait encore de la variole, de la polio, ou de saloperies qui traînaient et qui emportaient des petits frères ou des petites sœurs.

C'est un peu comme le SIDA : vous interrogez les jeunes d'aujourd'hui, vous en avez 2 sur 3 qui sont convaincus que l'on guérit facilement de cette maladie, qu'il y a un remède contre ça... tout simplement parce qu'on ne s'en méfie plus trop.

À trop rager contre les vaccins, on en oublie l'essentiel : qu'ils ont été créés pour sauver des vies, avoir une population en meilleure santé, et que les adjuvants qu'ils contiennent aujourd'hui sont un épouvantail dressés par des conspirationnistes à deux balles du genre santé et nutrition pour faire du buzz, sans aucun autre appui scientifique sinon le traditionnel "ça doit quand même pas être très bon pour l'organisme".

Ne vaccinez pas votre gosse, feintez les contrôles, profitez de votre toubib peu regardant ou carrément conspirationniste lui aussi, pour qu'il atteste qu'il a administré un vaccin alors qu'il ne l'a pas fait. Puis attendez que votre gosse tombe malade, d'une des maladies que ledit vaccin était censé lui faire éviter, ou mieux surmonter. Emmenez votre mouflet à l'hosto : cette maladie infantile grave sera traitée sur place, avec des doses de cheval de traitements, parce qu'il faut faire vite et frapper fort, sinon le bout de chou passe l'arme à gauche, ou garde des séquelles à vie. Au final, vous aurez fait prendre de gros risques à votre chiard, puis il aura bouffé bien plus de médicaments et subi bien plus d'interventions que si son organisme avant "normalement" lutté contre la maladie grâce à l'entraînement qu'aurait reçu son système immunitaire grâce au vaccin, vous aurez coûté une fortune à la Sécu parce que quatre jours d'hospitalisation auraient pu être évités, et rien n'indique que la lourdeur des traitements infligés n'impacte pas durablement la vie future de votre rejeton.

Il n'y a AUCUNE validation scientifique statistique sérieuse de lien de causalité entre les adjuvants et les cas de scléroses en plaque ou d'autisme que l'on veut faire croire. Corrélation n'est pas causalité, mais les pseudo-découvreurs de "vérités cachées" s'en moquent bien, et jouent sur le sensationnalisme.

*Toutes* les informations sont à prendre avec des pincettes : ce que disent les gouvernements, ce que disent des labos pharmaceutiques, mais *aussi* ce que disent des types sur YouTube en mode gratos.

Si on vérifie l'information, qu'on la confronte, on fait des débats de qualité. J'espère que ce sera votre cas ce soir.

Il y a bien des teubés qui aujourd'hui agitent les vaccins comme un épouvantail à tout et n'importe quoi (5G, coronavirus, etc.) alors plus rien ne m'étonne.